Les vitamines sont de substances organiques indispensables que fournit l'alimentation. On compte 13 vitamines essentielles
Vitamines, mineraux, oligo-éléments et assimilés
Vitamine K
Vitamine de la coagulation, phytoménadione, phylloquinone, phytonadione ou vitamine K1, ménaquinone, ménatétrénone ou vitamine K2, ménadione ou vitamine K3.
Les légumes verts, les algues, les huiles de soya, huile de canola, la mélasse
La prise de vitamine demande un diagnostic et un suivi médical
La vitamine K1 a d'abord été isolée dans la luzerne. La K2 a ensuite été identifiée dans une farine fermentée de poisson. On a aussi découvert que le côlon humain produisait cette même molécule lorsque sa flore intestinale était saine et abondante.

Son nom vient de l'allemand Koagulation, une allusion au rôle qu'elle joue dans la coagulation sanguine. Il existe deux formes principales de cette vitamine : la phytoménadione, ou vitamine K1, qui provient principalement des légumes verts, et la ménaquinone, ou vitamine K2, qui est produite par des bactéries dans le côlon ou qui apparaît dans certains aliments à la suite d'un processus de fermentation (fromage, miso, etc.).

La vitamine K1 intervient plus directement dans le processus de la coagulation tandis que la K2 agit plutôt sur la calcification des tissus mous.

En Amérique du Nord, de même que dans la majorité des pays européens, c'est la vitamine K1 qu'on trouve sous forme de médicament ou, en faibles dosages, dans des suppléments multivitaminiques.
Ce n'est que tout récemment qu'on a commencé à s'intéresser à la vitamine K2 et au rôle qu'elle peut jouer dans la prévention ou même le traitement de l'ostéoporose ou pour prévenir les troubles cardiovasculaires. Il existe une forme synthétique, la vitamine K3 (ou ménadione), qui n'est plus utilisée en Amérique du Nord, car elle a été reliée à une toxicité hépatique; elle est limitée à un usage vétérinaire.

Les sources en vitamine K
Sources alimentaires
Vitamine K1 : les légumes verts (particulièrement les plus foncés), les algues et, à un moindre degré, les huiles de soya et de canola ainsi que la mélasse.
100 g d'épinards en fournissent 380 µg 100 g de brocoli ou de choux de Bruxelles, 180 µg.14
Les feuilles de thé vert contiennent de très faible quantité source de vitamine K. Vitamine K2 : Les bactéries qui colonisent normalement un côlon sain sont capables de synthétiser la K2, on en trouve également dans le miso (soya fermenté), le foie, le lait, le fromage, le yogourt, les huiles de poisson.

Note. La congélation détruis la vitamine K, mais pas la cuisson.


Symptômes de carence en vitamine K
La carence, fréquente chez les nouveau-nés, est traitée par une supplémentation en vitamine K.
La carence est rare chez l'adulte, mais peut apparaître en cas de maladie grave du foie, des voies biliaires ou de l'intestin.
Une carence en vitamine K entraîne une défaillance de la coagulation sanguine (hypoprothrombinémie).

Risques de fractures élevés, allant jusqu'a l'ostéoporose.
Les traitements aux antibiotiques (parce qu'ils détruisent la flore intestinale), L'alcoolisme
Les médicaments comme la cholestyramine, le cholestipol (traitement de l'hypercholestérolémie),
L'orlistat (traitement de l'obésité)
Les huiles minérales peuvent entraver l'absorption de la vitamine K. Également certains anticonvulsivants comme la phénytoïne, la carbamazépine et le phénobarbital.
Les huiles végétales hydrogénées (dont certaines margarines) pourraient nuire à l'absorption de la vitamine K (étude récente du ministère de l'Agriculture américain).


Les dosages thérapeutiques avoisinent généralement les apports nutritionnels recommandés. Hommes : 120 µg - Femmes 90 µg


Usages thérapeutiques de la vitamine K
Note. La vitamine K est uniquement vendue sous ordonnance dans certains pays et en vente libre dans d'autres. Prévenir ou traiter l'ostéoporose. "Une étude récente suggère qu'un apport alimentaire quotidien de 110 µg contribuerait à mieux protéger les femmes contre l'ostéoporose."

Traiter les menstruations excessives (vitamine K1)
Prévenir l'athérosclérose et les troubles cardiovasculaires (vitamine K2).
En médecine classique, on utilise la vitamine K (K1) pour traiter une défaillance de la coagulation sanguine (hypoprothrombinémie), généralement associée à une carence en vitamine K. On l'emploie également pour contrer ou équilibrer les effets de la warfarine, un médicament anticoagulant.
Attention
Dans les cas de carence de l'enzyme glucose-6-phosphate déshydrogénase, d'insuffisance biliaire ou de troubles hépatiques graves, éviter les suppléments de vitamine K, à moins de bénéficier d'un suivi médical.

Contre-indications
Hypersensibilité à la vitamine K.
Effets indésirables
À-peu-près inexistants aux doses recommandées. Quelques rares cas d'anémie hémolytique et de thrombocytopénie chez des prématurés traités à hautes doses de vitamine K (Courant en médecine classique).
Interactions avec des médicaments
Peut contrer l'action des anticoagulants comme la warfarine.

La vitamine K
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